« Keith Morrison » ♣ Date & Lieu de naissance : Le 23/1/1988 à Tampa ♣ Âge : 23 ans ♣ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ♣ Options principale : Musique ♣ Métiers : (Pour les Prof merci de préciser qu'elle option) ♣ Groupe : Etudiant de 4ème année ♣ Avatar : Garrett Hedlund

« Tell us your story ! » Nous demandons un minimum de 30 lignes pour l'histoire du personnage. Si on avait demandé ce que la naissance de Keith avait représenté pour ses parents, ceux-ci auraient sûrement répondu que c’était l’aboutissement de leur bonheur, le commencement d’une vie de famille sous le signe du bonheur. Pourtant, l’enfance de Keith n’est pas aussi heureuse que cela. Certes, ses premières années ont était faites de sourires et de souvenirs heureux, du moins si l’on en croit les photos de famille qui sont censées rappeler ces événements. Keith se rappelle vaguement des quelques fois où son père s’était assis pour lui jouer un air de guitare, sous le regard bienveillant, bien qu’un peu fatigué, de sa mère. Cependant, il se rappelle surtout du jour où cette fameuse guitare est devenue tout ce qui restait du passage de son père dans sa vie. Enfin tout, pas tout à fait. Avec ça, il restait aussi la question qui hanterait tout le reste de son enfance : quand est-ce que son père reviendrait ? Cette question, n’eut jamais de réponse. Mais petit à petit, il finit par comprendre que ce père à qui il voulait tant ressembler, n’était pas vraiment ce qu’il croyait. Pas aux yeux de sa mère. Là où lui voyait un homme qui passait ses journées à rendre la vie plus agréable aux autres grâce à sa musique, un homme qui transformait chacune des notes qu’il jouait en friandise et en cadeaux en tous genres, sa mère elle voyait un irresponsable qui par son manque d’ambition rendait la vie de famille plus compliquée. Et surtout, un homme qui n’avait même pas eu le courage de dire au revoir à son fils alors que leur famille éclatait. Cette différence d’opinion aurait pour effet de diviser quelque peu mère et fils. Pendant quelques temps, Keith reprochait même à sa mère d’avoir fait fuir son père avec ses exigences. Le fossé continua de se creuser, lorsqu’une nouvelle figure masculine entra dans sa vie. Un beau père plus vieux, à la situation plus stable, plus mature et plus responsable que l’était son père. Un homme avec lequel Keith n’avait jamais été spécialement complice. Mais alors qu’il grandissait, Keith apprenait à laisser entendre son mécontentement autrement. Par le silence. Ou plutôt, en se murant dans sa chambre avec la guitare de son père à essayer de reproduire les sonorités dont il gardait le souvenir. Ainsi, cette famille avait l’illusion d’être unie autour d’un enfant plutôt discret. Une illusion que Keith s’efforça de maintenir durant son adolescence. L’adolescence, une période plutôt difficile pour lui. Et pour cause, de par son tempérament discret et réservé, Keith faisait la victime idéale. Ainsi, pendant de longues années, il fut le souffre douleur de jeunes idiots qui ne trouvaient rien de mieux pour s’amuser. Les jours se succédaient, et les humiliations s’enchaînaient, sans que le jeune blond n’ait jamais à cœur d’en parler à qui que ce soit. Il préférait se réfugier dans la musique. A tel point que lorsque ses parents virent ses notes dégringoler, ils ne tardèrent pas à désigner l’héritage de son père disparu comme responsable du manque de concentration de Keith. C’est ainsi, qu’un jour, excédé par le silence du jeune blond, son beau-père brisa cette guitare dans un mouvement d’humeur. Ce geste fut la goutte d’eau, toutes les incompréhensions et le ressentiment que Keith avait désépérément essayé de contenir explosa. Et son beau-père devint la première personne avec laquelle il en vint aux mains. Pendant les quelques temps qui suivirent, les tensions ne cessèrent de s’amplifier dans la famille. Notamment, parce que depuis l’incident de la guitare, Keith s’était fait remarquer par la violence dont il faisait preuve envers ses camarades. Le jeune homme aura été exclu de nombreux lycées de l’état, du fait qu’il avait blessé bon nombre de ses camarades. Des accès de violence qui étaient pour lui une lutte contre les injustices, dont lui et d’autres avaient été victimes. Mais ça, aucun adulte ne le sut jamais. Et pour cause, lorsqu’il s’agissait de se défendre contre les accusations qu’on lui portait, Keith se murait dans un silence emprunt de défiance. Il ne pouvait que mépriser ces hommes et ces femmes qui prétendaient rendre justice, alors qu’ils étaient si aveugles que seuls sang et os brisés parvenaient à leur ouvrir les yeux. Quant aux autres, ils avaient toutes les raisons de ne pas parler. Les uns, parce qu’ils évitaient des sanctions, les autres parce qu’ils croyaient se préserver ainsi de représailles. Malgré cette scolarité mouvementée, Keith parvint tout de même à terminer ses études secondaires correctement. Et à l’aide de petits jobs divers et variés, il parvint à économiser assez pour s’offrir une nouvelle guitare. L’instrument ne remplacerait jamais le souvenir de son père, mais au moins cela occuperait son temps libre. D’ailleurs, cela occuperait même tout le temps qu’il avait. Et pour cause, son diplôme en poche, vint le temps de choisir ce qu’il ferait de son avenir. Son dossier, plutôt chargé rendait l’entrée à l’université plutôt compromise pour lui. Ainsi, l’idée fut d’abord de lui envoyer dans un camp militaire pour lui apprendre à se montrer plus discipliné et à canaliser son agressivité. Cependant, lui, avait d’autres plans. En effet, ayant entendu parler des auditions d’entrée pour l’école des arts de Miami, il avait décidé de tenter sa chance. Cela pouvait sembler fou pour quelqu’un qui ne jouait jamais que pour décompresser. Et pourtant, cet instant de folie paya puisqu’il fut accepté. Ses débuts à Miami furent plutôt difficiles. A la fois parce qu’en tant qu’autodidacte, il devait s’habituer à apprendre de manière un peu moins instinctive, et à cause de son tempérament plutôt difficile. Durant les trois années qu’il passa dans cette école, il resta bien souvent sur la corde raide. Ses agressions physiques et verbales sur des camarades à qui il ne faisait aucune concession, lui ont valu quelques suspensions. Heureusement pour lui, il s’en est toujours tiré avec la clémence du corps enseignant. Peut être parce qu’à côté de cela, il accordait beaucoup d’importance à ses études dans cette école. Oui, au fil des années, il devint un étudiant dont on respectait le perfectionnisme, l’envie de progresser et l’ardeur qu’il mettait au travail, mais dont on déplorait son éternelle hostilité et les difficultés qui en découlaient lorsqu’il s’agissait des relations humaines. Ainsi alors qu’une nouvelle année commence, une question se pose. Cette quatrième d’année d’études sera-t-elle enfin celle où Keith se fera plus remarquer grâce au fruit de son travail qu’à cause de ses frasques ?

« In your head ? That's OK ? » Nous demandons un minimum de 10 lignes pour le caractère du personnage. Il y a peu de choses plus difficiles que de se rapprocher de Keith. La plupart de ceux qui s’y essaient gardent le souvenir, d’un jeune homme dur, froid et cassant. Se faire des amis est loin d’être sa priorité, c’est la première chose que l’on vient à comprendre lorsque l’on le croise. Ceux qui ont le moins de chance, eux se rendent compte que lorsque quelqu’un lui pose problème, il n’hésite pas à le lui faire comprendre, de préférence avec ses points. Son attitude est parfois si hostile que l’on en vient presque à se demander s’il n’a pas des troubles du comportement. Les seules choses à qui il semble montrer de l’attachement, est cette guitare qu’il traîne partout avec lui et la musique en général. Evidemment, tout cela cache un visage bien différent. Une fois que l’on perce ses défenses, Keith Morrison devient un homme sensible et réservé. Un jeune homme pour qui les relations humaines sont excessivement compliquées et qui préfère donc se cacher derrière une coquille. Et pourtant, il n’arrive jamais à masquer l’intérêt qu’il porte aux quelques personnes qui savent éviter son courroux. Et par-dessus tout, Keith regrette d’être plus souvent craint que respecté. Malheureusement pour lui, il n’a pas la force de caractère nécessaire pour tenter de s’imposer autrement. Ou du moins, c’est ce qu’il veut bien croire.

Prénom/Pseudo : V. Creed Âge : 22 ans Où as-tu connu le forum ? Bonne question ^^ Qu'en penses-tu ? Très bonne question.^^