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«Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.»

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C. Torrance Tompson

    (a)dmin • la nuit est notre vérité, sans elle le masque réapparaît ..

C. Torrance Tompson


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MessageSujet: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptyDim 3 Avr - 21:28


Keith & Torrance



“Je pense être tombée sur la personne qui ne fallait vraiment pas .. à moins que ...”
«Toute méchanceté vient de faiblesse ; l'enfant est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon. — Jean-Jacques Rousseau



□□□□□□□□■■□□□□□□□□
L'école publique était quelque chose de tout nouveau pour moi, certes j'avais déjà étais scolarisé avec d'autres enfants, mais toujours avec des gens comme moi, des gens «malades» comme nous appelaient les infirmières. J'avais eu beaucoup de mal à fermer l'oeil la nuit derrière, trop anxieuse à l'idée de venir étudier dans cette académie ? Non, là n'était pas le soucis, comme toutes personnes à problèmes j'avais peur que mon déficient mental soit vite découvert et qu'on me classe dans les débiles de première, m'éloignant de tous. La solitude ne me dérangée pas plus qu'autre chose, mais les moqueries étaient bien différentes, nous obligeant à nous renfermer sur nous-même, à nous cacher, vivre comme des fantômes ... je ne voulais plus de ça ..
C'est avec une horrible boule au ventre que je referma la portière de ma voiture, garée sur le parking des étudiants. J'ouvre le bouchon d'une petite bouteille -qui était devenue indispensable à ma vie- et gobe les deux cachets installés au creux de ma main, les fessant suivre par une petite gorgée d'eau fraîche. Je glisse la bouteille de plastique dans mon sac à main, et prends bien soin de refermer les portières de ma voiture à l'aide de la petite télécommande/clé, le coeur battant la chamade. Je m'efforçais toujours de restée le plus calme possible et surtout de restée discrète le premier jour de cours. Par ailleurs, voilà pourquoi j'étais arrivée après les autres, j'en avais parlé au directeur qui m'avait permis, pour mon premier jour, de venir une heure après la rentrée officielle afin d'être tranquille. J'avais bien lu dans le regard du proviseur qu'il n'avait jamais eu le droit à quelqu'un comme moi, qu'il n'avait jamais était confronté à la schizophrénie et en outre, une certaine anxiété avait longuement plantée lorsque je m'étais rendue dans son bureau. A mesure que je lui expliqué ma maladie, lui racontant une partie de ma vie, son visage ce décrisper et peu-à-peu un soupçon de confiance pris forme, qui soit-dit en passant était des plus importante entre lui est moi.

Je fais quelques pas en avant vêtue d'un short en jean, d'un t-shirt brun et de santiag (comme ici), laissant le soleil caresser amoureusement ma peau. Il fessait agréablement beau aujourd'hui, ce qui était particulièrement plaisant, m'obligeant à marcher très doucement afin de profiter de ses rayons de lumière chauds et éblouissants. L'académie était -en apparence- une très belle et grande bâtisse, de plus elle était connue dans le monde entier, et sa réputation était des plus mémorables, ses façades en vieille briques lui donnait un petit côté convivial qui me rassura un peu, calmant doucement les pulsions de mon coeur. J'avais vaguement visité l'endroit lors de ma visite il y a quelques mois, afin de m'entretenir personnellement avec le directeur, nous avions surtout passer du temps dans l'immense et somptueux parc qui se trouvait derrière l'établissement, c'était vraiment l'endroit rêvé pour les photographes, peintres mais aussi pour se détendre et flâner au soleil, allongé sur l'herbe verte et fraîche des gigantesque pelouses. Le directeur avait pensait que je me sentirais plus à l'aise au milieu de la nature plutôt qu'enfermée dans un bureau, ce qui d'ailleurs c'était avéré vrai, puisque je n'avais eu aucun mal à lui parler de moi ainsi que de mon dédoublement de personnalité. Il m'avait expliqué en détail le personnel mis à disponibilité pour moi, comme des infirmiers spécialisé, ect .. afin que je me sente ici chez moi et que j'y passe une bonne année scolaire voir même plusieurs.

Plongée dans mes pensées je n'avais même pas fait attention à où je dirigé mes pas. A force de marcher, je m'étais retrouvée dans un grand couloir où était disposé, sur les côtés de nombreux casiers pour les élèves. Mes pas me guidèrent ensuite au centre d'un immense hall où le plafond en sphère était fait de verre et d'où l'on pouvait voir les nuages ainsi que le soleil brillant au dessus. De grandes baies vitrées étaient ouvertes sur les côtés afin que le hall ne ressemble pas à un four humain et qu'il n'y fasse trop chaud. Un faible sourire se forma sur mon visage alors que mes yeux étaient virés sur les oiseaux virevoltants dans le ciel, dans ses moments là, je fessais totale abstraction des choses qui m'entourais, je rentrée en quelques sortes dans ma bulle de silence protectrice et ne voyait plus rien d'autre que la chose qui retenait mon attention. C'est pour cela que lorsque je rebaissa la tête je fis un bond en arrière en voyant qu'un garçon était assis sur une table à quelques centimètres de moi. Ses cheveux étaient bruns en bataille, où à quelques endroits naissaient de petites mèches blondes. Il avait de magnifique traits de visage et un regard perçant qui était plongé dans le mien. Cependant ses airs hautains et prétentieux me raidir brusquement, me mettant en garde, tirant les sonnettes d'alarmes, me prévenant qu'il était préférable de resté loin de ce garçon et d'éviter de chercher les embêtements. Le brun m'observait comme si je débarquée d'une autre planète, avec un petit sourire en coin des lèvres plutôt gênant. Je fis de nouveau un pas en arrière et me baissa afin de ramasser mon sac que je venais de faire tombé sous le coup de l'étonnement ..


Dernière édition par C. Torrance Tompson le Dim 10 Avr - 0:04, édité 2 fois
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Keith Morrison


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MessageSujet: Re: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptyDim 3 Avr - 23:57

    « Allez, plus qu’un an à tirer. »

    Telle fut la pensée, plus ou moins réconfortante, qui traversa l’esprit de Keith alors que son regard se posa sur la bâtisse majestueuse qui serait le théâtre d’une autre année d’études pour lui. Après ces quelques mots, un mégot de cigarette s’échoua sur le sol, puis disparut sous la semelle d’une des chaussures. D’un geste de la main, le jeune homme replaça la lanière d’un étui à guitare sur son épaule, avant de se mettre en route en direction de la façade qu’il toisait du regard. Son pas était lent et assuré. Il l’admettrait volontiers, la légère brise d’été qui venait de se lever était si savoureuse qu’il avait voulu en profiter quelques secondes de plus que ce qu’il aurait fallu. Personne ne lui reprocherait, surtout pas les quelques personnes qui restaient postées non loin des grandes portes qui constituaient l’entrée de l’académie des arts. D’ailleurs, il y avait bien peu de choses qu’on lui reprochait encore. Si l’on prenait encore la peine de lui adresser une quelconque réprimande. Cette quatrième année n’avait pas commencé, que déjà Keith pouvait dire que certaine de ses habitudes étaient bousculée. Notamment, la petite entrevue avec le directeur de cette académie qui aurait du démarrer son année. Les deux années précédentes, le jeune homme avait eu le droit à tout un couplet quant à son attitude, et quant aux sanctions qu’il en courait. Keith devait-il comprendre qu’il n’avait pas d’amélioration à faire au niveau de son comportement ? Ou avait-on renoncé à l’idée de le rendre plus facile à vivre ?

    Une question qu’il aurait pas mal de temps à ruminer. Et il commencerait à le faire pendant, l’heure de présentation de la quatrième année. Enfin, « heure », c’était une façon de parler. Cette présentation était si inintéressante, qu’elle fut écourtée. Heureusement, ses camarades de promotion avaient eu la présence d’esprit de se rendre compte qu’il ne leur serait pas utile d’entendre un discours qui resterait grosso modo le même que toutes les années. Enfin, à ceci près, que l’on insistait sur le fait que c’était la dernière ligne droite avant le début d’une carrière prometteuse. Là encore, rien de nouveau et donc rien d’intéressant, aux yeux de Keith. C’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’il se mit en quête d’un lieu où s’installer en toute quiétude, avant de se rendre à son premier cours de l’année. Ce lieu, il ne tarda pas à le trouver sous la forme d’une table métallisée, située dans le hall de l’établissement.

    Le jeune homme s’installa sur un siège, et posa l’étui qui l’accompagnait sur celui d’à côté. Son regard se balada ensuite dans les environs, quelques instants. Comme chaque année, Keith ne pouvait s’empêcher de jouer au jeu des comparaisons. Et comme à chaque fois, il aperçut des visages plus ou moins familiers, et d’autres qui ne l’étaient pas du tout. Comme souvent, certains regards se détournaient lorsqu’ils croisaient le sien, comme si leurs propriétaires étaient convaincus de lui avoir fait une offense en regardant dans sa direction. Ce qui était faux, mais pas forcément absurde pour autant. Et pour cause, après quelques instants d’observation, son regard se posa sur une demoiselle. De longs cheveux blonds, et une fine silhouette, pour être exact. Puis, ce furent des yeux bleus qui se posèrent sur lui. Les doux traits de la demoiselle se déformèrent ensuite légèrement, ce qui arracha un léger rictus au jeune homme. Cette expression, il commençait à bien la connaître. Trop bien, même. Si bien, en fait, qu’il ne savait plus si elle l’amusait vraiment ou pas. Quoiqu’il en fut, son intérêt pour la demoiselle, dont la seule particularité était le fait qu’elle avait gardé le nez au ciel, mourut presque aussitôt. Ainsi, il n’eut plus envie de sourire lorsqu’il se rendit compte que la demoiselle ne s’était pas éloignée de lui assez vite. Voilà qu’il tombait encore sur une empotée. Finalement, son année ne commençait pas si bien que cela.

    « Je vais être gentil et te donner trente secondes pour te décider. » Lui dit-il sans préambule. « Mais dépêche toi, parce qu’après ça, je te vire de là moi-même. »
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MessageSujet: Re: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptyLun 4 Avr - 23:34


Je m'accroupis afin de ramasser mon sac tombé sur le sol, quittant des yeux le brun assis sur la table aux côtés de ce qui semblait-être un étui à guitare, bien trop naïve, je le voyais déjà me dire comment ce passé les cours de musique ici, ainsi que la vie quotidienne, bien que toutes ses choses m'avaient déjà été présentées par le directeur de l'académie il est toujours mieux d'avoir l'avis des élèves. Mais lorsque le garçon au visage angélique ouvrit la bouche, les mots que je prévoyais être doux furent sec et brusque, tel un serpent crachant son horrible venin.

« Je vais être gentil et te donner trente secondes pour te décider. » Il m'arqua une brève pause alors que mes yeux revinrent sur lui. « Mais dépêche toi, parce qu’après ça, je te vire de là moi-même. »

Le ton qu'il avait employé n'était pas plus agressif que ça, à croire qu'il avait l'habitude de parler ainsi à toutes les personnes qu'il côtoyait. Automatique je vins à froncer les sourcils tout en me relevant doucement, la bretelle de mon sac repositionnée correctement sur mon épaule gauche. Pour une première approche on pouvait dire qu'elle était foireuse et bien que le garçon semblait réellement sincère et capable de me virée de ma place je n'avais pas l'intention de me laissé marcher dessus.

« Étrange la façon dont tu aborde les autres. En principe, chez les gens un minimum civilisé il est question de montrer ne serais-ce qu'un soupçon de sympathie et de politesse et non de leurs sauter brusquement à la gorge et les virant d'un endroit qui ne nous appartient même pas. » Lançais-je d'une traite en reportant mon attention sur l’étui noir disposé sur sa droite. « Dommage. » Soufflais-je doucement en balayant la mèche blonde qui venait de s'interposer entre mes yeux et le brun.

Je haussa les épaules et lui tourna le dos attrapant un paquet de feuilles concernant l'établissement que j'avais posée au préalable sur une des nombreuses tables disposées tout autour de nous. L'académie était vraiment immense et j'allais certainement être déboussolée les premières semaines, voir premiers mois, le temps de m’habituer complétement aux lieux, le plus dur étant surtout de s’accommoder avec les élèves et ma première expérience c'était révélée être un véritable fiasco. Bien que légèrement naïve, je me doutais que le brun au traits de visage si angélique n'allait pas mettre notre petit «tête à tête» aussi rapidement de côté. Ainsi, je m'attendais déjà à ce qui me colle au mur et qui me foute la plus grosse trempe de toute ma vie, c'est d'ailleurs ça qui me fis accélérée l'allure, gardant un œil sur le plan des bâtiments que m'avais filer le dirlo .. J'essayais de faire une totale abstraction sur le regard de la personne dans mon dos, qui m’envoyait une multitude d'éclairs. J'avais bien conscience que ma langue aurait du tournée trois fois dans ma bouche avant d'émettre le moindre mots mais je refusais d'être traitée de «débile mentale mauviette» et puis après tout, peut-être que la froideur de ma première rencontre n'était qu'un genre à paraître pour impressionner les petits nouveaux ..

J'avais toujours les yeux rivés sur cette saloperie de plan que je n'arrivais pas à comprendre, trop occupée pour ce qui allait advenir de moi lorsque le «caïd à la gueule d'ange» décollerait ses fesses du dessus la table. Nerveuse je balança le bout de papier chiffonner entre mes mains dans une corbeille la plus proche et ronchonna l'espace de quelques secondes à voix haute. Je pris un autre morceau de papier dans le tas de feuilles que m'avais donné l'administration afin de savoir par quelle matière j'allais commencée après ma nouvelle entrevue avec le proviseur de l'établissement, qui m'avais donnée rendez-vous dans le hall et qui d'ailleurs avait déjà dix bonnes minutes de retard.
Un petit sourire apparu sur mes lèvres en lisant le mot musique sur le bout de papier que je tenais entre mes doigts. Génial, même si la matinée avait très mal commencée peut-être finirait-elle bien avec la chose pour laquelle j'étais ici.
Je décrocha mon regard de la feuille pour le reposé sur le garçon brun, toujours assis sur sa table ..


Dernière édition par C. Torrance Tompson le Sam 9 Avr - 16:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptyMer 6 Avr - 18:06

    Le moins que l’on pouvait dire, c’était que la réaction de la demoiselle était surprenante. Du moins, aux yeux de Keith. Le jeune brun l’avait mal jugée, il devait l’admettre. Son numéro de blonde ingénue, impressionnée par ce qui l’entourait et sa première réaction lorsqu’elle était tombée sur lui, donnaient l’impression qu’elle était de ces rêveuses plutôt réservées. Ainsi, Keith avait cru qu’elle prendrait le parti de s’éloigner le plus discrètement possible pour éviter un conflit qu’elle n’aurait peut être pas su gérer. Et au contraire, elle venait de donner la réponse idéale à sa tentative d’intimidation.

    « Le sauvage se porte très bien comme ça, c’est gentil de t’en inquiéter. »

    Ce fut la seule réponse qu’il donna à cette petite remarque. Enfin, cela n’était qu’une vague réaction pour ne pas laisser la jeune femme s’en aller en pensant avoir eu le dernier mot. Ce qui ne changeait rien à l’affaire, il fallait l’admettre. Il retrouvait son espace vital, et elle avait passé le massage qu’elle voulait lui faire parvenir. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, ou presque. En tous cas, Keith ne voyait pas comment il aurait pu réagir autrement. Certes, il aurait pu s’emporter et dans une autre tentative d’intimidation, chercher à la faire taire. Mais quel intérêt ? Qu’il y parvienne ou non, il lui aurait donné raison. Et puis, la jeune femme n’avait pas dans l’intention de s’opposer à lui, puisqu’elle avait pris le parti de s’éloigner.

    Une fois qu’elle fut assez loin de lui, le jeune homme reporta son attention sur autre chose. Pour commencer, sur l’étui qui se trouvait à sa droite. Etui qu’il déplaça légèrement, comme s’il craignait qu’il perde l’équilibre. Puis, il jeta un œil sur sa montre et poussa un soupir. L’heure de son premier cours était encore bien loin. Trop loin, même. Ce qui laissait le temps à d’autres énergumènes de venir empiéter sur le lieu qu’il avait choisi pour se détendre avant qu’il ne décide de le quitter. Ou encore, que les énergumènes qui l’avaient déjà ennuyé continuent de l’agacer. Ce qui était le cas de cette rêveuse au fort caractère, puisqu’il ne s’était pas passé deux minutes avant que leurs regards ne se croisent de nouveau. Dans un soupir, le jeune homme bondit sur ses pieds, attrapa son étui et en quelques secondes franchit les quelques mètres qui les séparaient.

    « Je me suis dit que tu voulais peut être m’observer de plus près. Les « sauvages » n’aiment pas vraiment se sentir observés mais je vais faire une exception, pour toi. »

    Les sarcasmes : une arme intéressante lorsque l’on voulait éviter de secouer quelqu’un qui était bien trop faible pour constituer un quelconque défi. Cependant, Keith n’aurait pas craché sur la formule miracle qui lui permettrait d’éviter que cette blonde ne la regarde avec de grands yeux à l’avenir. Du moins, tant que ça lui évitait de devoir passer une partie de sa première journée à s’expliquer d’un autre de ses mouvements d’humeur auprès du proviseur. Compte tenu de tout cela, il n’y avait pas énormément d’alternatives.

    « Et si tu me disais ce que tu me veux ? Ce sera toujours mieux que de me regarder avec cet air ahuri. »

    Sur ces mots, il replaça la lanière de son étui sur son épaule, qu’il maintint ensuite d’une main. Il fourra l’autre dans la poche de son jean, en gardant le regard sur la demoiselle, guettant la réaction qu’elle aurait face à cette proposition. Peut être aurait-il du se montrer un peu plus « civilisé » et lui adresser un sourire avenant en plus. Mais, il n’était définitivement pas d’humeur à faire l’effort de se montrer un tant soit peu rassurant.
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MessageSujet: Re: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptySam 9 Avr - 23:53


J'avais peut-être un peu trop attardée mon regard sur le garçon toujours assis puisqu'il se leva d'un bond, attrapant au passage sont étui qui renfermé certainement une guitare sèche et fit disparaître les quelques mètres que j'avais formé entre lui et moi en m'éloignant doucement après avoir répondu à ses pics de venins.
Nous ne nous lâchions pas des yeux et bientôt il fut dangereusement proche de moi m'observant avec un mélange d'ignorance totale et de curiosité plus qu'étrange. Le brun me dépassais de quelques centimètres, m'obligeant ainsi à lever légèrement la tête afin de ne pas le lâcher du regard et de lui faire bien comprendre que je n'allais certainement pas me laissée faire.
    « Je me suis dit que tu voulais peut être m’observer de plus près. » Lança-t-il une fois droit devant moi. « Les sauvages n’aiment pas vraiment se sentir observés mais je vais faire une exception, pour toi. »

Automatiquement, et même sans vraiment y prendre garde, un faible sourire se dessina sur mon visage, enfin, disons plutôt une sorte de vieux rictus à mi chemin entre la provocation et l’effraiement. Bien que convainque au plus profond de moi qu'il fallait que je cesse cette stupide mascarade de «rebelle à roulettes» une micro-voix me poussée à poursuivre dans cette direction, ne me laissant pas marcher dessus par le premier mal-luné du coin. D'un côté c'est vrai que dans ma position il valait mieux pour moi que je ne sois en «position» de faiblesse, et ceci avec n'importe quels élèves voir même professeurs de cette académie, et pour cause il ne fallait pas que je devienne victime par peur de me renfermée totalement sur moi-même et de sombrer de nouveau dans la paranoïa et la folie schizophrène. Mais, de l'autre côté le garçon qui se tenait fièrement devant moi, bretelle d'étui de guitare sur l'épaule semblait déterminé à me faire fermer gentiment ou non ma petite gueule de nouvelle «pseudo-rebelle» et il valait peut-être mieux pour moi que je me change à cet instant précis en petite souris et je m'enfuie loin de se calvaire et de cette merde dans laquelle je m'étais fourrée.
Bien que légèrement agressif verbalement, mon «nouvel ami» n'avait encore pas présenté le moindre signe de violence envers moi ce qui me forçait tout de même à croire à son «bon-intérieur» qui allait certainement se réveiller tôt ou tard ..
    « Et si tu me disais ce que tu me veux ? Ce sera toujours mieux que de me regarder avec cet air tellement ahuri. » Balança-t-il brisant le court silence qui avait prit par des lieux.

Je fronça les sourcils suite à cette nouvelle attaque piquante et sèche. Faire les «méchante» fille n'était pas dans mes habitudes, le fait même de répondre à quelqu'un m'avait été totalement interdit à l'hôpital, là-bas, bien qu'enfermé dans de vulgaire animaux sauvages nous devions avoir une conduite des plus exemplaire, et lorsque vos instincts d'animal resurgissait brusquement suite aux insultes d'un des infirmiers ceux-ci vous bouclés à doubles-tours dans une cellule aussi noire que les entrailles de la terre sans eau ni nourriture pendant une durée indéterminée. J'avais même entendue dire qu'un beau matin, les infirmières qui s'occupaient des médicaments des patients avaient retrouvées un cadavre dans la cellule des « bas-fonds» comme nous l'appelions ici. Croyez-moi, une semaine isolée et séquestrée entre les murs de la cellule des bas-fonds, entourée des odeurs de putréfactions, de pisse et de régurgitations vous passée nettement l'envie de répondre aux infirmiers qui venait tout les soirs dans votre chambre pour vous donner vos pilules, vous regarder sombré dans les voiles de la drogue et faire je ne sais quoi lorsque vous êtes enfin dans un état qu'ils qualifieraient «d'état second». Quitter cet endroit maudit fut la plus belle délivrance de toute ma vie et bien que plaintive des autres internés je ne redirigea jamais mes pas vers cette grande bâtisse blanche aux airs de château qui en réalité n'est qu'une horrible prison qui vous transforme en véritable fous-furieux.
Il est vrai que ses souvenirs devait me faire avoir une tête ahurie, mais bien que l'envie de lui avoué toute cette histoire afin qu'il ferme son clapet me démange, je me devais de ne rien dire au risque d'être encore plus malmenée.
    « Bon. C'est quoi ton problème ?! En plus d'être sauvage, comme tu le dit si bien, tu te sent également persécuté dés que quelqu'un pause le regard ne serais-ce que quelques minutes sur toi ?! » Hurlais-je -à demi- brusquement en m'avançant de quelques millimètres vers lui, me forçant à lever encore plus la tête. « T'as rien de mieux à faire que d’agresser les gens en permanence ? Je sais pas moi, comme des cours ou du sport, ou de la musique tient !! Ou sinon non, j'ai une bonne ou plutôt une excellente idée : va te faire soigner pour ton délire de persécution !! » Poursuivais-je en roulant des yeux. « Pauvre type. » Laissais-je échapper enfin d'un ton assez bas mais facilement audible, m'éloignant a nouveau de lui.

Quel comité d’accueil adorable, il n'y avait vraiment rien à redire là-dessus, si je continuais comme ça j'allais finir la tête encastrée dans un mur. Enfin, sauf si bien sur, le brun possédé un minimum de «civilité» pour une pas oser lever la main sur une femme, bien qu'une chose aussi «humaine» de sa part m'étonne beaucoup ..
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MessageSujet: Re: «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» «Le comité d’accueil laisse vraiment à désirer.» EmptyDim 10 Avr - 21:19

    Maintenant qu’ils étaient face à face, Keith ne pouvait que se rendre compte à quel point cette blonde pouvait être frêle à côté de lui. C’était d’autant plus frappant qu’elle continuait de le considérer avec la même défiance. Apparemment, il n’était pas question pour elle d’encaisser les quelques commentaires qu’il lui adressait sans broncher. Il n’était toujours pas question de se laisser intimider. Une autre personne aurait sûrement mal pris cette obstination à lui faire face. Mais Keith ne pouvait que comprendre son point de vue. Il était aisé de savoir ce qu’elle pensait. Si elle continuait à lui faire face sans la moindre crainte face à lui, elle était convaincue qu’il ne pouvait rien lui arriver de mal. Ou du moins, rien de pire que ce qui serait arrivé si elle avait pris le parti de s’écraser et de ne surtout pas hérisser le poil du jeune homme. Une hypothèse qui se défendait : Kyle était bien placé pour le savoir. Ainsi, bien loin de tenter de lui faire changer d’idée, il se contenta de la toiser. S’il ne pouvait pas l’effrayer, ce n’était pas cette résistance futile qui le pousserait à la traiter avec un peu plus de respect que ce qu’il daignait lui accorder.

    Et elle lui donnerait une bonne raison de ne pas se montrer plus conciliant envers elle, quelques secondes plus tard. Et pour cause, alors qu’il venait de lui poser une question. Alors qu’il venait de lui demander, de façon un peu brusque certes, ce qu’il pouvait faire pour l’aider, la jeune blonde ne trouvait rien de mieux à faire que divaguer. Pendant de longues secondes, Keith guetta la réponse de la jeune femme. Cependant, elle semblait trop préoccupée par il ne savait trop quoi pour songer à lui adresser un mot. Du moins, c’est ce qu’il crut. Cependant, au moment où il s’apprêtait à « gentiment » l’envoyer paître, la jeune blonde sembla revenir à la réalité. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que le discours de la jeune femme avait surpris Keith. Et la surprise se changea bien vite en colère. Le choix des mots de la demoiselle fut pour le moins hasardeux. L’espace d’un instant, Keith détourna le regard, pour ne pas voir sur ce visage une bonne raison. Cependant, les derniers mots que la jeune femme prononça commandèrent son attention. Vivement, il reposa un regard sombre sur la jeune blonde, qui semblait satisfaite de son effet puisqu’elle s’éloigna de lui. Mais Keith n’allait pas la laisser partir comme cela, pas après ce qu’elle avait dit. Vivement, il saisit l’avant bras de la demoiselle, et tira dessus sans ménagement pour la forcer à lui faire face de nouveau.

    « Que ce soit clair... » Lui dit-il doucement, cherchant à maintenir l’illusion d’un calme qui n’existait plus. « Si je te soupçonnais de chercher à me persécuter, cela ferait bien longtemps que tu n’aurais pas été en état de te plaindre. » Grogna-t-il ensuite entre ses dents. « Continue à te la jouer comme tu le fais, et je te ferai comprendre ce que c’est que de se sentir agressée, tu comprends ?! »

    Le jeune homme ne s’en rendit pas compte tout de suite, mais au fur et à mesure qu’il prononça ces mots, ses doigts s’étaient enfoncés plus profondément dans la chair de la demoiselle, jusqu’à se resserrer autour de ses os comme s’il cherchait à les broyer. Et lorsqu’il réalisa la manière dont il s’était emporté, ce fut sa propre attitude qui l’agaça. Sans ménagement, il poussa ensuite la jeune blonde en arrière, avant de reprendre la parole sur un ton un peu plus calme

    « Maintenant que nous sommes d’accord. Va te trouver un imbécile qui se laissera observer comme une bête curieuse, avec le sourire. »
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